Ce livre est une nouvelle édition de L'Impératif de solidarité, publié en 1996 à La Découverte. Sa présence dans la série « Thèses et débats » de la collection « Repères » lui a permis de toucher un public encore plus large. Présentant de façon lumineuse des problèmes complexes, ce livre est une contribution de premier plan à un ensemble de débats essentiels qui requièrent une mobilisation de la raison critique alors qu'ils suscitent souvent dogmatisme, langue de bois, régression de la pensée et démagogie. Sa première édition avait été saluée par des journaux et magazines d'horizons variés.
Anton Brender est professeur associé à l’université Paris-Dauphine. Il a publié dans la collection « Repères »La France face aux marchés financiers (2004) et La France face à la mondialisation (4eéd., 2004). Économiste chez Candriam Investors Group, il a également publié avec Florence Pisani, chez Economica, Les Marchés de la croissance (2001) et La Nouvelle Économie américaine (2004) ; enfin, dans la collection « Repères », Les Déséquilibres financiers internationaux (2007), La crise de la finance globalisée (2009), La crise des dettes souveraines (nouvelle éd., 2013), Monnaie, finance et économie réelle (2015), L’Économie américaine (2018) et Capitalisme et progrès social (2020).
« Une grande sérénité et un sens certain de la pédagogie. […] L’adaptation
qu’il préconise est loin des recettes proposées par la pensée dominante. »
LIBÉRATION
« Dans une préface subtilement laudative, Dominique Strauss-Kahn écrit
que son grand mérite est de mettre en cause les idées reçues. On ne peut que
s'associer à ce jugement. Voilà un livre intelligent, agréable à lire, qui
rappelle que la richesse repose sur le progrès technique, l'investissement et la
volonté d'une société d'agir et de maintenir sa cohésion sociale. [...] Par
ailleurs, Anton Brender montre brillamment que l'idée de Ricardo selon laquelle
le libre-échange est un facteur de croissance économique de même nature que le
progrès technique est plus que jamais d'actualité. »
LE NOUVEL ÉCONOMISTE
« Éloge de l'efficacité collective. [...] Le propos d'Anton Brender est
simple et fort : la mondialisation réduit le pouvoir des États et met à mal la
cohésion sociale. Face à ce défi, il ne faut pas tomber dans le piège libéral et
rechercher la compétitivité dans l'exacerbation de la concurrence entre
individus. Il faut au contraire renforcer la solidarité si l'on veut assurer la
compétitivité de notre territoire et préserver sa richesse. »
ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES
« Pour démythifier la mondialisation, rien ne vaut la lecture de ce
court ouvrage d'Anton Brender. [...] Surtout, il décomplexe le lecteur vis-à-vis
du fonctionnement des marchés et, en expliquant leurs rouages (souvent fruits du
bon sens...), replace leur puissance dans une perspective plus optimiste à
condition que le pays sache s'adapter... »
ENJEUX
« Il est possible de faire d'une contrainte une chance. Voilà en substance le
message d'Anton Brender dans son livre La France face à la
mondialisation. De ce sujet, on a beaucoup parlé, souvent selon une méthode
immuable qui consiste à présenter les avantages de la France, puis ses
handicaps... Mais ici il s'agit de présenter la mondialisation sous un angle
nouveau, comme un outil au service de la volonté politique et non comme une
contrainte. »
VALEURS ACTUELLES
0000-00-00 - PRESSE
Préface - Introduction - La volonté de faire face - Une réconciliation ambiguë - Des entreprises toujours moins nationales - Les fronts renversés - I. Le chemin parcouru - 1. Des illusions perdues - La révolution impossible - La domination perdue - 2. Une richesse acquise - Riches, nous... ? - Un patrimoine collectif - Une richesse menacée - Une réponse collective ? - 3. Une étonnante leçon - Un moteur mieux réglé - Une force largement domestiquée - « Comptes » de fée - Un couple étonnant... mais fécond - II. Des vents nouveaux -4. L'émergence du Sud - Comptes et mécomptes - Gagnants et perdants - Une globalisation bancale - Un pilier ébranlé - 5. La pression des marchés - Le jeu de l'épargne et du hasard - Les paris de la finance - Une logique du mistigri - Une industrie du risque - Pilotage à vue - 6. Le souflle de Maastricht - Une ancre flottante - Droit à l'inflation... - ... ou droit à la croissance ? - III. Un cap à tenir - 7. Une croissance nécessaire - Une richesse voulue - Plus de productivité pour moins d'inégalités - Plus de productivité pour plus de retraités - Prendre l'avenir au sérieux - 8. Des emplois possibles - Trop de travailleurs ? - Vendre du travail cher - Justifier un prix du travail élevé... - ... pour éviter la régression - 9. Le débat obligé - Recentrer l'État - Retrouver la politique.