And now, San Francisco !

L'idée de publier une série consacrée à la sociologie des villes n'est pas née avec le désormais classique Sociologie de Paris. Car il s'agissait de Paris et des Pinçon-Charlot. Inimitables. Le premier test a été Bordeaux, réalisé par un collectif d'auteurs.
La réussite nous a encouragés à persévérer : Lyon et Marseille allaient de soi. Avec Nantes et Lille, la série était véritablement lancée et nous essayons depuis de rester dans le rythme.

Bien qu'existent des invariants dans la construction de ces portraits (histoire, démographie, économie, géographie, sociologie des quartiers, etc.), c'est la singularité de chacune de ces villes qui ressort de la façon, toujours différente, dont l'enquête est menée.
Mais pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Simmel était bien allé jusqu'à Rome, Florence, Venise...

Une proposition bienvenue nous a d'abord conduits à Berlin. On se doute que le lien est ici universitaire : c'est une ville où séjournent de nombreux chercheurs et étudiants français.

Avec San Francisco, nous entrons un peu en territoire inconnu. Certes, il s'agit d'une destination particulièrement attractive. Mais nous ne publions pas des guides de voyage, même si un Repères ne prend pas beaucoup de place dans une valise... Il nous a surtout semblé que c'était un très bel objet sociologique, dont l'étude nous informe sur certaines des tendances qui dessinent notre avenir.

Le résultat le confirme : ce livre plaira à ceux qui aiment San Francisco comme à ceux qui apprécient la bonne sociologie. Ce jugement est partagé par Howard Becker, qui nous a fait l'amitié de le relire. Il nous incite à continuer. C'est pourquoi nous recherchons des auteurs...

 

Pascal Combemale